L'assise

La garniture traditionnelle

C’est une succession d’étapes faites différemment suivant le style et la forme du siège (cf ci-dessous).
– Le sanglage, c’est le croisement de sangles de jute très tendues, c’est lui qui soutient la garniture.
– Le guindage, c’est la fixation de ressorts en acier maintenus par des cordes de manière à ce qu’ils ne bougent plus en donnant un début de forme à l’assise.
– La pose de la toile forte sur les ressorts solidaire à eux elle va recevoir le crin.
– La mise en crin c’est la disposition de poignées de crin végétal (palmier) dans des lacets de manière homogène sur toute la surface du siège.
– L’emballage maintient le crin dans une toile de jute, le point de fond va donner la hauteur de la garniture.
– Le rabattage (fixation de la toile sur la ceinture du siège) et le piquage (succession de points avec une ficelle coton) mettent en forme la garniture et forment un bourrelet relativement ferme qui assure une durée dans le temps.
– La piqûre est une couche de crin animal qui donne de la souplesse à l’ensemble.
– la mise en blanc est la fixation d’une toile de coton blanche qui maintient cette dernière couche de crin, de la ouate coton recouvre le tout avant la fixation du tissu définitif, elle redonne du moelleux et évite le frottement entre la toile blanche et le tissu.
– Le jaconas est une toile fixée sous le siège qui cache les sangles, elle est en général marron, grise ou noir.